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Aujourd’hui en France, on estime que la fraude documentaire et identitaire coûte au moins 20 milliards d’euros par an aux organismes et personnes victimes. L’usurpation d’identité est un phénomène bien plus répandu qu’on ne le pense : 34% des Français affirment en avoir déjà été victime.

 

Pour parvenir à leurs fins, certains criminels vont privilégier les documents physiques, en subtilisant des portefeuilles dans l’espace public, en fouillant dans les poubelles et en volant dans les boîtes aux lettres. D’autres préféreront l’approche numérique : il y a ainsi environ 200 000 cas de piratages de comptes de messagerie et réseaux sociaux chaque année en France.

 

Or, 80% des victimes mettent entre deux et vingt ans à réaliser que leur identité a été usurpée. Et malgré les efforts pour lutter contre le phénomène, il est souvent extrêmement compliqué pour la victime de rétablir son identité et récupérer les sommes détournées.

 

Il s’agit donc de s’en prémunir autant que possible, aussi bien pour vos documents physiques que dématérialisés. Voici quelques précautions à suivre et pratiques à adopter pour limiter les risques d’usurpation d’identité.



Choisir le bon destructeur Choisir le bon destructeur

Limiter les risques d'usurpation d'identité physique



Dans l'espace public


• Dans les transports en commun, au café comme à la plage, redoublez toujours de vigilance en ayant toujours un œil sur vos papiers et moyens de paiement.

• Ne conservez jamais le code confidentiel d’une carte, un mot de passe ou un numéro d’assurance sociale dans votre portefeuille.

 

• Ne laissez jamais de papiers d’identité ou de moyens de paiement dans votre voiture.

 

• Ne laissez jamais un vendeur ou un serveur partir avec votre carte de crédit.

 

• Ne laissez jamais vos pièces d’identité à des personnels d’accueil ou de sécurité en échange d’un badge, y compris dans les locaux de l’administration : c’est illégal.

 

• Demandez des garanties aux commerçants qui traitent vos données, (concessionnaires automobiles, notaires, agence immobilières, etc.)



A la maison et en entreprise


• Surveillez la bonne réception des factures courantes (énergie, téléphonie...)

• Ne vous faites jamais envoyer vos chéquiers par voie postale.

• Lors d’un déménagement, faites toujours réexpédier votre courrier.

• Signez vos cartes de crédit dès réception et ne les prêtez ni ne communiquez jamais leurs codes.

 

• En cas de doute relatif à un appel de votre banque ou d’un service d’utilité publique vous demandant d’actualiser vos renseignements personnels, rappelez toujours le standard et demandez à parler à l’interlocuteur qui vous a appelé.

• Examinez soigneusement vos relevés de comptes bancaires pour détecter rapidement la moindre anomalie.

• Ne laissez jamais traîner de documents personnels. Lorsque vous n’en avez plus besoin, détruisez-les systématiquement avec un destructeur de documents de préférence coupe croisée.

• Détruisez toujours les documents de l’assurance maladie, les chèques annulés et les impressions comportant vos coordonnées.

 

• Mettez des signes de sécurité sur toutes les copies de documents que vous envoyez à des tiers.





Limiter les risques d’usurpation d’identité numérique Limiter les risques d’usurpation d’identité numérique

Limiter les risques d'usurpation d'identité numérique


• Ne communiquez jamais vos données personnelles à des organismes dont vous n’êtes pas sûr de la provenance.

 

• Limitez au maximum l’envoi de document d’identité par email.

 

• N’envoyez jamais de scan de documents d’identité ou de RIB à des sites Internet peu fiables.

 

• Pour les transactions de particulier à particulier, comme les locations de voitures ou de maisons de vacances, privilégiez toujours les sites fiables qui font l’intermédiaire entre les parties et ne communiqueront jamais vos documents d’identité ou RIB.

 

• Sur les réseaux sociaux, ne cliquez jamais sur un lien partagé en message privé dont vous n’êtes pas sûr de la provenance. Lorsqu’un de vos contacts vous parle inhabituellement en anglais ou semble incohérent dans son orthographe par exemple.

• Créez une adresse email secondaire pour remplir toutes les demandes d’inscriptions à des services peu importants.

• Cochez toujours la case « Je refuse que mes données personnelles figurent dans le fichier informatisé de la société ».

• Soyez vigilant avec vos mots de passe. Choisissez-en des complexes, ne les partagez jamais et ne les notez jamais dans votre téléphone ou sur du papier.

 

• Lorsque c’est possible, choisissez l’option de confidentialité ou de double identification proposée par certains sites comme Facebook, Gmail, Instagram, Twitter, etc.

• Variez les mots de passe entre les différentes applications et sites que vous utilisez. Idéalement, privilégiez l’usage d’un gestionnaire de mots de passe qui conservera ceux-ci en sécurité.





Que faire si vous êtes victime d’usurpation d’identité ? Que faire si vous êtes victime d’usurpation d’identité ?

Que faire si vous êtes victime d'usurpation d'identité ?




• Avertissez immédiatement les forces de police en déposant une plainte et les organismes concernés en cas de vol de carte de paiement.

 

• Pour gagner du temps, enregistrez une pré-plainte en ligne sur le site dédié du ministère de l’Intérieur (https://www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr/). Ce service vous permettra de juste avoir à signer votre plainte en commissariat ou gendarmerie.

 

• Conservez le dépôt de plainte toute votre vie (puisque la découverte d’une usurpation peut prendre entre deux et vingt ans après le commencement d’exécution de l’infraction).

 

• Si vous recevez un ordre de paiement d’un huissier ou d’une banque victime de criminels ayant usurpé votre identité : déposez plainte pour usurpation d’identité si ce n’est pas déjà fait et fournissez les preuves de votre bonne foi pour répondre aux banques et organismes de crédit.

 

• En cas d’usurpation numérique, déposez également plainte et constituez un dossier avec des éléments et captures d’écrans prouvant que les comptes usurpés sont bien les vôtres et pas ceux d’un homonyme.

• La plupart des sites et réseaux sociaux majeurs disposent de services de réclamation dédiés à l’usurpation d’identité. Signalez-leur systématiquement. Pour gagner du temps et trouver où s’adresser, rendez-vous sur la page de la CNIL dédiée à l’usurpation d’identité. Elle liste les liens directs vers les pages de réclamation des principaux sites et réseaux sociaux (https://www.cnil.fr/fr/lusurpation-didentite-en-questions).